Après avoir terminé sa formation de dessin, de peinture et d’art monumental, elle expose plusieurs fois, notamment à Amsterdam et Rotterdam.Entre-temps elle illustre livres et revues.
Dans les années 70, Anke Engelse s’oriente dans la création d’œuvres spatiales qu’elle réalise pour de nombreux édifices publics aux Pays-Bas; entre autres le Ministère de l’Environnement (VROM), la Bibliothèque Nationale, le Rijksinstituut RIVM, sièges principaux d’entreprise (Sony, Bull), plusieurs écoles et centres sportifs. En même temps, elle poursuit son œuvre picturale.
Aujourd’hui elle vit dans le Sud-Ouest de la France où elle trouve son inspiration dans l’architecture, les paysages et la nature.
L’héliogravure de Pierre Cambon est veloutée, chargée de grains, parfois de griffures, exacerbant les accidents de la matrice (ces imperfections participant à la beauté de l’oeuvre), dans une heureuse correspondance, un fragile équilibre entre forme et fond.
Équilibre qui rend sensible la dualité entre le flou et le net, le vivant et le mort, l’ombre et la lumière.
Marie-Dominique Nivière Conservatrice du Musée des Beaux Arts d‘Agen
Elle a suivi des études en histoire de l‘art avant de se con- sacrer entièrement à la sculpture. Son travail aboutit à la création d‘une nouvelle matière qui donne à ses oeuvre une identité particulière. De ce mystérieux mélange, composé de céramique, de grès... naissent des sculptures au corps souvent filiforme, à l‘aspect brut et au visage toujours expressif, ”c‘est selon moi, dit-elle, une façon de figer l‘homme dans son corps et ne garder que son âme.“
Les animaux musiciens forment le nœud em- blématique des correspondances qui, au tra- vers des états d’âme de l’artiste, peuvent suggérer des scènes de la vie courante. Le tout est auréolé par l’humour, la tendresse, la perspicacité de couleurs affectives .
Nicole Pfund appréhende le silence. Elle le redoute. C’est une phobie permanente, digne d’effrayer toute relation monastique. Pour chasser le chaos du silence et le transporter dans un vagabondage de pensées rassurantes, elle écoute constamment de la musique. Et, bien qu’inavoué, tout le poids de sa nature émotionnelle se projette dans ses toiles : les musiciens véhiculent des sons dans des décors crêpés de frigidité austère, un nouveau langage d’espoir. Elle crée des échappatoires : fenêtres et portes de logis ancestraux, ouvrant sur la liberté de fuir, de s’évader vers les espaces de l’aventure, jeux de lumière contrastant sur des motifs sombres, l’idée du bonheur, portant et élargissant le tout jusqu’à l’universel, mérite d’être conquise par le plus simple des mortels. Michel PALIS Critique d’art
Kitty Sabatier a suivi une formation complète aux Beaux-arts de Toulouse avant de se spécialiser en calligraphie auprès de Bernard Arin. Son univers est une combinaison qui puise son équilibre
dans une connaissance approfondie de la lettre. C’est de son exploration en profondeur des alphabets latins jusqu’à leur dépouillement absolu qu’elle a su dégager l’ossature même du trait et lui conférer toute sa puis- sance. Jouant sur les rythmes des lignes ou leur fluidité, elle varie inlassablement son jeu. Ses lignes semblent issues d’une gestuelle fluide dans laquelle chaque trait trouve sa place. Son art réside dans sa capacité à se libérer du superflu, à développer une oeuvre intuitive, nous conduisant vers l’essence même du tracé et de son pouvoir de fascination. Nelly CATHERIN Conservatrice de Musée Chintreuil