Yves ALLEAUME partage sa vie entre Languedoc et Andalousie. Après avoir lié un travail figuratif à vocation décorative, des travaux de dessins à l’encre, et son goût pour l’abstraction, il abandonne complètement la figuration en 2003 pour se consacrer à sa passion pour la matière et la couleur.
Son goût pour l’écriture et le voyage l’amène à considérer la peinture comme un langage universel, son attirance pour les paysages arides à faire de la matière et la minéralité la base de son travail.Il expose en France et à l’étranger (Luxembourg, Pays-Bas, Espagne), en galeries, marchés d’art contemporain et salons professionnels.
https://www.karina-knight.com/
Dans ses peintures d‘intérieurs, elle tire son inspira- tion de la vie distillée par la lumière qui transforme et anime un espace. La lumière transcende la banalité, et devient spirituelle. Les intérieurs qui l‘inspirent peuvent être rustiques, modernes, intimes ou grandioses, et particulièrement envoûtants chargés d‘histoire. Elle est attirée par les différentes textures et la hauteur des plafonds parfois exagérée. Karina prend alors conscience de l‘humain, de la vulnérabilité et du sentiment de sécurité et de rêves que procurent ces espaces habités.
Ses expériences antérieures, le théâtre, l‘architecture d‘intérieur, ont une influence croissante sur son travail, notamment dans ses installations. Elle travaille à la fois sur site et dans son studio à Anglars Juillac (46140).
A peine descendus de l‘arche de Noé ils sont venus orner les parois des cavernes. Frères d‘évolution, protagonistes naturels au sein de toutes les civilisations, tous les Animaux ont trouvé leurs représentations dans toutes les mythologies et sont devenus champ d‘investigation infini de nombreux créateurs. Si nombre d‘ entre eux vivraient bien mieux sans notre présence, nous ne pouvons nous passer d‘eux . Nous nous en nourrissons, nous nous en vêtons, et pire nous les assujettissons, bien que Homme ou Animal, nous occupions la Terre en une commune aventure. En les statufiant je veux rendre un modeste hommage à ces miroirs de moi-même.
Je ne tends pas à reproduire leur anatomie, je vise à l‘essentiel, l‘évocation, essayant de répondre à ma façon aux clins d‘oeil qu‘ils me font. C‘est de terre, de ferraille et de bronze que se fait mon bestiaire et je me plais à croire, que la première représentation du vivant sculptée dans l‘argile fut une bête.
Ce que je recherche dans l’art contemporain et non-figuratif, c’est cette liberté de disposer des formes, des couleurs et le rythme qui s’organise entre les deux (eurythmie).
Tendre à obtenir quelque chose qui nous amène ailleurs... là où le champ d’interprétation et de sensation reste fluide, changeant, éphémère mais intense et profond. Où, d’une idée de départ sommaire, et en passant par des étapes successives et presque imprévisibles, on obtient cette touche finale, fondamentale.